Parmi les 11 jours fériés figurant au code du travail (1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption, Toussaint, 11 novembre, et Noël), seul le 1er mai est un jour férié chômé qui, lorsqu’il est travaillé, doit être rémunéré avec une majoration de 100%, quelle que soit l’ancienneté du salarié.
En 2008, le 1er mai coïncidait avec un autre jour férié, le jeudi de l’Ascension. Pour les salariés dont la convention collective ne prévoit ni indemnisation ni récupération des jours fériés, ceux qui ne travaillent pas le 1er mai perdent un jour de congé au titre du jeudi de l’Ascension. Ceux qui travaillent ont droit, au titre de la fête du travail, au doublement de leur salaire, mais aucune indemnisation n’est prévue pour le jeudi de l’Ascension.
Article L3133-4 (ancien L. 222-5)
Le 1er mai est jour férié et chômé.
Article L3133-5 (ancien L. 222-6)
Le chômage du 1er mai ne peut être une cause de réduction de salaire.
Les salariés rémunérés à l’heure, à la journée ou au rendement ont droit à une indemnité égale au salaire perdu du fait de ce chômage. Cette indemnité est à la charge de l’employeur.
Article L3133-6 (ancien L. 222-7)
Dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail, les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire.